La forêt gourmande: Le concept de jardin-forêt

La Forêt Gourmande est un projet unique en Bourgogne qui transforme une simple prairie en un écosystème nourricier riche et diversifié.

Créée par Fabrice Desjours, elle démontre qu’il est possible de produire une grande variété de fruits, légumes, graines et plantes médicinales tout en régénérant les sols et en stockant du carbone.

L’approche repose sur le modèle du jardin-forêt, une méthode agricole inspirée des écosystèmes naturels.

Une forêt dense et colorée remplie de plantes et de fruits comestibles géants, avec des animaux de la forêt et une lumière douce filtrant à travers les arbres.

Fabrice Desjours, botaniste et formateur, a consacré plus de quinze ans à développer ce lieu expérimental et pédagogique.

Sur 2,5 hectares, il a planté plus d’un millier d’espèces comestibles, faisant de la Forêt Gourmande un espace vivant qui associe biodiversité, autonomie alimentaire et transmission de savoirs.

Ce projet attire aujourd’hui autant les particuliers curieux que les professionnels en quête de solutions durables.

Qui est Fabrice Desjours ?

Fabrice Desjours est un botaniste et formateur qui a initié en Bourgogne un modèle agricole unique : la forêt gourmande.

Ancien infirmier, il s’est imposé comme une référence dans les écosystèmes comestibles grâce à son approche pratique, ses voyages d’étude et ses collaborations avec des chercheurs et des cuisiniers.

Parcours et origines

Issu de la région de la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a d’abord exercé comme infirmier en psychiatrie.

En 2010, il décide de transformer une parcelle agricole à Diconne en un jardin-forêt de 2,5 hectares.

Ce projet, baptisé La Forêt gourmande, regroupe plus de 1 000 espèces alimentaires.

Fruits, noix, légumes, plantes médicinales et aromatiques y coexistent dans un écosystème en étages.

Ses nombreux voyages, notamment en Indonésie, l’ont marqué.

Il y a observé des paysans cultivant fruits et légumes directement dans la jungle, une pratique qui a nourri son inspiration.

Aujourd’hui, son site produit jusqu’à cinq tonnes de denrées par an et attire l’attention du grand public comme des institutions.

Vision et philosophie

Fabrice Desjours défend une approche qu’il qualifie de révolution silencieuse, mise en lumière par la réalisatrice Valérie Manns dans un documentaire diffusé sur France 3.

Son modèle repose sur l’idée que les forêts nourricières peuvent à la fois produire de la nourriture et stocker davantage de carbone qu’une forêt classique.

Les scientifiques confirment que ces systèmes favorisent la biodiversité et améliorent la qualité des sols.

Il souhaite également créer un conservatoire de semences afin de préserver et diffuser des variétés rares collectées lors de ses voyages.

Cette démarche combine recherche botanique et expérimentation pratique.

Pour lui, la forêt gourmande n’est pas seulement un espace agricole mais aussi un lieu pédagogique ouvert aux citoyens et aux professionnels.

Collaborations et influences

Au fil des années, Fabrice Desjours a travaillé avec des institutions publiques, des agriculteurs et des entreprises.

Par exemple, la mairie des Ulis et EDF l’ont sollicité pour concevoir des projets liés au stockage de carbone et aux espaces verts.

Il collabore aussi avec des cuisiniers qui explorent les usages culinaires des espèces rares cultivées dans son jardin.

Ces échanges permettent de valoriser des aliments encore méconnus.

Son collectif intervient dans des territoires variés, de la Moselle aux vignobles du Château de Meursault.

Ces expériences montrent l’adaptabilité du modèle face au changement climatique.

Ses interventions auprès de chercheurs et de scientifiques renforcent la crédibilité de son approche et facilitent son déploiement à plus grande échelle.

La naissance de la Forêt gourmande

Une forêt luxuriante avec des arbres portant des fruits colorés et des animaux de la forêt dans un paysage naturel et lumineux.

Fabrice Desjours a initié son projet en Bourgogne avec l’idée de transformer un terrain appauvri en un espace nourricier.

Son travail s’appuie sur des techniques inspirées de ses voyages et sur une approche patiente qui combine biodiversité, adaptation climatique et production alimentaire durable.

Transformation d’une pâture infertile

À l’origine, le terrain choisi par Fabrice Desjours n’était qu’une pâture infertile.

Le sol, pauvre et peu productif, ne permettait pas une agriculture classique.

Plutôt que de l’abandonner, il a décidé d’en faire un lieu expérimental.

Il a commencé par introduire des arbres pionniers comme le bouleau et le saule.

Ces espèces rapides à pousser créent de l’ombre, améliorent la structure du sol et protègent les jeunes plants.

La stratégie consistait à bâtir progressivement un écosystème.

En enrichissant le sol avec des plantes fixatrices d’azote et des apports organiques, le terrain a retrouvé une fertilité naturelle.

Ce processus long mais méthodique a permis de poser les bases d’une forêt nourricière capable d’accueillir une grande diversité végétale.

Les débuts en Bourgogne

Le projet a vu le jour à Diconne, en Saône-et-Loire, au cœur de la Bresse bourguignonne.

Fabrice Desjours, ancien infirmier passionné de botanique, a choisi ce lieu en raison de son attachement familial et de la disponibilité foncière.

Inspiré par ses voyages en Indonésie et ailleurs, il a introduit des graines venues de différents continents.

Certaines provenaient d’Asie, d’Amérique ou même de Patagonie.

L’objectif était de tester leur adaptation au climat tempéré de la Bourgogne.

Le site est rapidement devenu un laboratoire à ciel ouvert.

On y trouve aujourd’hui des fruitiers traditionnels, des baies, des noix et une multitude de plantes comestibles.

Ce jardin-forêt s’est distingué par sa densité prodigieuse, bien supérieure à celle d’un verger ou d’une parcelle agricole classique.

Défis et réussites

Les premières années ont été marquées par des difficultés.

Les jeunes plants ont souffert du manque d’eau et des aléas climatiques.

Certains essais ont échoué, notamment avec des espèces trop fragiles pour résister aux hivers bourguignons.

Pour surmonter ces obstacles, Fabrice Desjours a diversifié ses plantations.

Il a misé sur la résilience écologique, en associant des espèces locales robustes avec des variétés plus exotiques.

Cette approche a permis de créer un équilibre naturel.

Les arbres plus grands protègent les plus jeunes, et la couverture végétale limite l’évaporation de l’eau.

Principes et méthodes du jardin-forêt

Un jardin-forêt s’appuie sur l’imitation des écosystèmes naturels pour produire de la nourriture tout en favorisant la biodiversité.

Il combine des strates végétales complémentaires, des pratiques agroforestières et des techniques de reforestation nourricière adaptées aux contextes locaux.

Concept de jardin-forêt

Le jardin-forêt, parfois appelé forêt-jardin, repose sur l’idée de cultiver selon les logiques d’une forêt naturelle. Contrairement à un potager classique, il privilégie les plantes vivaces et les associations végétales durables.

Il se structure en plusieurs strates : arbres de canopée, arbres fruitiers, arbustes, herbacées, couvre-sols, racines et lianes. Cette organisation permet d’optimiser l’espace et d’assurer une production diversifiée.

Les jardins-forêts demandent moins d’entretien que les systèmes annuels. L’intégration de plantes fixatrices d’azote, de plantes mellifères et de végétaux comestibles assure une fertilité naturelle et une résilience accrue.

Des ouvrages comme La Forêt gourmande de Fabrice Desjours et Aurélie Gueniffey expliquent comment concevoir un jardin-forêt avec des exemples concrets et des itinéraires techniques. Ils abordent la préparation du sol et le choix des espèces adaptées (La Forêt gourmande – Fnac).

Systèmes agroforestiers et biodiversité

Les systèmes agroforestiers combinent arbres, arbustes et cultures vivrières pour créer un équilibre écologique. Ils favorisent la biodiversité en offrant des habitats variés pour les insectes, oiseaux et petits mammifères.

La diversité végétale limite les risques de maladies et de ravageurs. Elle réduit aussi la dépendance aux intrants chimiques.

Les arbres, en particulier, améliorent la structure du sol et régulent l’humidité. Un jardin-forêt bien conçu agit comme un microclimat.

Les strates végétales protègent du vent, retiennent l’eau et réduisent l’évaporation. Cette approche s’adapte aussi bien aux zones rurales qu’aux espaces urbains.

Certains projets de forêts comestibles ont été implantés en ville (Atelier de la Forêt Gourmande).

Exemples de bénéfices écologiques :

  • Augmentation de la pollinisation
  • Amélioration de la fertilité des sols
  • Stockage de carbone
  • Protection contre l’érosion

Reforestation nourricière

La reforestation nourricière consiste à restaurer des espaces dégradés en plantant des espèces comestibles. Elle associe production alimentaire et régénération écologique.

Cette méthode ne se limite pas à planter des arbres fruitiers. Elle inclut des arbustes à baies, des plantes racinaires et des couvre-sols.

Le but est de créer un système complet et durable. En Bourgogne, Fabrice Desjours a expérimenté cette approche sur 2,5 hectares en développant un laboratoire vivant de la pratique.

Ce site accueille plusieurs centaines d’espèces alimentaires. Il sert de référence pour d’autres projets de reforestation nourricière en France (Association Forêt Gourmande).

L’association La Forêt Gourmande

L’association La Forêt Gourmande développe une approche concrète de l’agroforesterie nourricière en climat tempéré. Elle s’appuie sur la recherche, la pédagogie et la mise en œuvre de projets pour favoriser la biodiversité, l’autonomie alimentaire et la résilience écologique.

Mission et valeurs

L’association La Forêt Gourmande a été fondée par Fabrice Desjours pour promouvoir la pratique du jardin-forêt en France. Son objectif principal est de diffuser des connaissances pratiques et scientifiques sur les écosystèmes comestibles adaptés aux régions tempérées.

Elle défend des valeurs centrées sur la préservation de la biodiversité, la reforestation nourricière et la transmission du savoir. L’association agit pour rendre accessibles des techniques qui permettent de produire une alimentation diversifiée tout en respectant les sols et le climat.

Un autre axe fort est l’autonomie alimentaire. Les jardins-forêts conçus par l’association visent à réduire la dépendance aux systèmes agricoles intensifs.

L’accent est mis sur des espèces pérennes et stratégiques.

Actions et projets

Depuis sa création, l’association a initié et accompagné de nombreux projets de jardins-forêts dans différents contextes. Elle a contribué à la plantation de plus de 2 000 hectares en France, en partenariat avec des institutions, des collectivités et des acteurs privés.

Parmi les collaborations notables figurent des projets avec EDF, le CEA Paris-Saclay, ou encore des communes comme Saint-Julien-en-Genevois. Ces initiatives démontrent la capacité de l’association à intervenir dans des environnements urbains, ruraux ou industriels.

L’association organise également des conférences et participe à des événements scientifiques et culturels tels que la Fête de la Science ou le salon Omnivore. Elle bénéficie d’une couverture médiatique importante, notamment sur France 2, Arte ou Le Monde (détails).

Formations et ateliers

L’association a créé l’École de la Forêt Gourmande, un organisme de formation dédié aux particuliers et aux professionnels. Les stages portent sur la conception, la gestion et la transmission des savoirs liés aux jardins-forêts (informations).

Les formations abordent des thèmes variés :

  • Choix et implantation des essences comestibles
  • Gestion des sols et de l’eau
  • Techniques de multiplication végétale
  • Design d’écosystèmes nourriciers

Elles s’adressent aussi bien aux jardiniers amateurs qu’aux collectivités et entreprises souhaitant intégrer des projets de reforestation nourricière.

En complément, l’association anime des ateliers pratiques sur site, permettant d’expérimenter directement les méthodes enseignées. Cette approche favorise l’apprentissage par la pratique et renforce l’autonomie des participants.

Grâce à ces dispositifs, La Forêt Gourmande contribue à former un réseau croissant d’acteurs capables de concevoir et d’entretenir des forêts comestibles adaptées à leur territoire.

Impacts et rayonnement

Le projet de Fabrice Desjours dépasse la simple production alimentaire. Il influence les modes de vie, nourrit la recherche scientifique et s’ancre dans les initiatives locales grâce à des collaborations variées.

Nouvel art de vivre

La Forêt gourmande incarne un nouvel art de vivre centré sur la sobriété et la diversité alimentaire. Les visiteurs découvrent des centaines d’espèces comestibles, allant des arbres fruitiers traditionnels aux plantes venues d’Asie ou d’Amérique.

Cette approche redéfinit la relation entre l’homme et son environnement. Elle s’éloigne du modèle agricole intensif pour proposer une « révolution silencieuse » où la forêt devient un lieu de cueillette, de découverte et d’éducation.

Les cuisiniers s’y intéressent particulièrement. Ils expérimentent avec des ingrédients inhabituels – feuilles, fleurs ou graines – qui enrichissent la gastronomie locale.

Cette ouverture culinaire contribue à faire évoluer les habitudes alimentaires vers plus de diversité et de saisonnalité.

Contribution à la recherche et à l’écologie

La Forêt gourmande est aussi un terrain d’expérimentation. Des scientifiques collaborent avec Fabrice Desjours pour étudier la résilience des plantes face au changement climatique et la capacité des sols à se régénérer.

Les résultats montrent que ce type d’écosystème peut stocker davantage de carbone qu’une forêt classique, tout en favorisant la biodiversité. À Diconne, les chercheurs observent le retour d’insectes pollinisateurs et d’oiseaux qui trouvent refuge dans cet espace.

Le projet a inspiré des initiatives extérieures. Fabrice Desjours a participé à la revégétalisation du haut fourneau U4 à Uckange et conseillé la commune des Ulis pour créer une forêt comestible urbaine (France 3).

Implication des communautés locales

L’impact de la Forêt gourmande se mesure aussi à travers son ancrage dans la vie sociale. Des formations et ateliers accueillent des habitants, des étudiants et des agriculteurs intéressés par l’agroforesterie.

Les communautés locales participent à des chantiers collectifs, renforçant la transmission de savoir-faire. Cette implication permet de créer un réseau de personnes capables de reproduire le modèle dans d’autres régions.

Les écoles et associations s’impliquent également. Les visites pédagogiques sensibilisent les jeunes générations à la biodiversité et à l’alimentation durable.

En intégrant les habitants dans le processus, le projet devient un levier éducatif et culturel autant qu’un espace nourricier.

Publications et ressources

Fabrice Desjours diffuse son travail à travers des livres, des guides pratiques et des supports pédagogiques.

Ses publications et collaborations permettent de mieux comprendre la mise en place d’une forêt comestible et d’accéder à des méthodes concrètes pour concevoir, entretenir et valoriser ces écosystèmes nourriciers.

Ouvrages de Fabrice Desjours

Fabrice Desjours est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les forêts-jardins et la reforestation nourricière.

Avec Aurélie Gueniffey, il a publié La Forêt gourmande, un guide détaillé qui présente des projets allant de 10 m² à 10 hectares.

Ce livre propose une méthodologie en huit étapes pour concevoir et gérer un jardin-forêt.

L’ouvrage inclut des listes d’espèces comestibles et des conseils techniques pour la préparation des sols et la sélection des plants.

Il introduit aussi des notions comme les mares alimentaires et les forestibles, qui enrichissent la réflexion sur l’aménagement paysager durable.

On retrouve également son travail dans des publications collectives et des contributions à des revues spécialisées.

Ressources pédagogiques

L’association La Forêt gourmande met à disposition de nombreux supports de formation.

Ces ressources incluent des ateliers, des stages pratiques et des visites guidées du site expérimental de 2,5 hectares situé en Saône-et-Loire.

Les formations s’adressent aussi bien aux jardiniers amateurs qu’aux professionnels.

Elles abordent la conception d’un écosystème comestible, la gestion de la biodiversité et les techniques d’entretien adaptées à chaque stade de maturité.

En complément, des documents numériques et des fiches techniques permettent aux participants de prolonger l’apprentissage.

Ces supports pédagogiques structurés facilitent la mise en œuvre de projets de petite ou grande échelle.

Partenariats et médias

Fabrice Desjours collabore régulièrement avec des acteurs institutionnels, scientifiques et associatifs.

Ces partenariats visent à développer des projets pilotes de reforestation nourricière et à diffuser les pratiques agroécologiques.

Son travail est relayé dans la presse spécialisée et grand public.

Par exemple, Le Chasseur Français a présenté la forêt gourmande comme un modèle agricole produisant jusqu’à cinq tonnes de denrées par an en Bourgogne (article en ligne).

Il intervient également lors de conférences, séminaires et événements médiatiques.

Ces interventions contribuent à élargir la visibilité du concept et à sensibiliser un public varié aux enjeux de l’agroforesterie nourricière.

Foire aux questions

La Forêt gourmande de Fabrice Desjours associe production alimentaire, pédagogie et expérimentation culinaire.

Elle propose des plats issus de son écosystème nourricier, accueille des visiteurs pour des activités variées et met en avant une approche durable de l’alimentation.

Quels sont les types de plats proposés par La forêt gourmande de Fabrice Desjours ?

Les plats mettent en valeur les fruits, légumes, noix et plantes comestibles cultivés sur place.

La cuisine s’appuie sur des espèces locales et parfois méconnues, récoltées directement dans le jardin-forêt.

Peut-on organiser des événements privés à La forêt gourmande et comment procéder ?

Il est possible d’y organiser des événements privés, sur demande.

Les visiteurs doivent contacter directement l’équipe de La Forêt gourmande pour connaître les modalités, la disponibilité et les services proposés.

Quelles sont les options végétariennes ou véganes disponibles au menu de La forêt gourmande ?

Les recettes privilégient les produits végétaux issus du site, ce qui assure naturellement une offre végétarienne et souvent végane.

Les plats sont conçus à partir de fruits, légumes, graines et feuilles comestibles cultivés dans l’écosystème.

Quels sont les horaires d’ouverture de La forêt gourmande ?

Les horaires varient selon la saison et les activités programmées.

Il est conseillé de vérifier les informations actualisées directement auprès de La Forêt gourmande avant la visite.

La forêt gourmande propose-t-elle des ateliers ou des cours de cuisine ?

Oui, l’École de la Forêt gourmande organise des formations et ateliers.

Ces activités s’adressent aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels intéressés par les jardins-forêts et la cuisine des plantes comestibles.

Comment peut-on réserver une table à La forêt gourmande et y a-t-il une option de réservation en ligne ?

La réservation se fait en contactant directement La Forêt gourmande.

Selon les événements ou repas proposés, une option de réservation en ligne peut être accessible via leur site officiel.

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