La mononucléose est une maladie qui se soigne en quelques mois maximum. Mais elle peut vite empirer si elle n’est pas prise à temps.
Les traitements préconisés sont souvent des antibiotiques, mais beaucoup ont la volonté de se soigner naturellement. Voici quelques traitements naturels contre la mononucléose ainsi que des conseils pour l’éviter.
Qu’est-ce que la mononucléose ?
Il s’agit d’une maladie virale, plutôt bénigne à la base. En attaquant le corps, la mononucléose baisse de beaucoup les défenses immunitaires et laisse la porte ouverte à tous les petits virus présents dans l’air.
Elle peut toucher tout le monde mais est le plus souvent vue chez les enfants ou les adolescents.
En effet, on l’appelle la “maladie du baiser” car elle se transmet par le biais de la salive. Rien que le fait de boire dans le verre d’un(e) ami(e) peut transmettre la maladie.
A l’enfance, plus de 50% de la population porte le virus dans son corps, il peut ne jamais se déclarer et ainsi se transmettre aux autres.
Souvent, les enfants la développent sous la forme d’une grosse grippe, sans conséquences. Mais lorsqu’elle se développe à l’adolescence, l’infection s’accompagne une fois sur deux d’une mononucléose.
Les symptômes
Les symptômes de la mononucléose sont le plus souvent :
- des maux de gorge prononcés (comme une angine) et de tête
- une très grande fatigue et une sensation de faiblesse (douleurs musculaires)
- un gonflement et une sensibilité des ganglions du cou et des aisselles
- des accès de fièvre qui s’accompagnent de frissons
- une perte d’appétit
La fièvre et le mal de gorge durent de 2 à 3 semaines, mais la fatigue peut persister plusieurs mois.
Le degré de fatigue peut varier beaucoup d’une personne à l’autre, en fonction de la constitution physique ou de l’exposition au stress.
On préconise aux personnes les plus touchées de cesser leurs activités durant quelques semaines, surtout le sport qui affaiblit le corps. Bien que l’aggravation de la mononucléose soit très rare, il est nécessaire, à partir de l’adolescence, de la traiter sérieusement.
Parfois, une augmentation du volume de la rate est perceptible par le médecin en tâtant l’abdomen.
Si vous avez en plus de ces symptômes des douleurs en haut de l’abdomen, il est nécessaire de se rendre chez le médecin au plus vite.
Prévenir l’infection, avant de chercher à la guérir
Si vous n’avez pas contracté la mononucléose à l’enfance, il vaut mieux prévenir que guérir. De plus, les personnes dont la santé est très fragile ont le plus grand intérêt à se protéger, notamment en présence de quelqu’un qui l’a contracté dans les mois précédents. Dans la mesure du possible :
- Éviter les baisers sur la bouche avec la personne atteinte de la mononucléose.
- Échanger le moins possible des ustensiles de cuisine, des verres ou des bouteilles d’eau.
- Ne pas partager de nourriture.
- Bien se laver les mains.
- Se protéger des éternuements.
Remèdes simples pour contrer la mononucléose
Comme pour toute maladie plus ou moins grave, il est conseillé de se rendre chez un médecin dès les premiers symptômes. Les quelques remèdes proposés peuvent agir en plus de ce qui vous aura été prescrit. Cela vous soulagera et vous permettra, dans la mesure du possible, de traiter la mononucléose. Si vous préférez utiliser des remèdes naturels au lieu ou en plus des antibiotiques, en voici quelques-un :
- Boire et manger des aliments froids ou même glacés.
- Adopter un régime alimentaire équilibré (composé de légumineux) afin d’aider son organisme, en diminuant fortement les produits laitiers.
- Infuser longuement du thé vert (jusqu’à 10 minutes) dont les vertus antivirales peuvent contrer le virus de la mononucléose. Ses effets sont excellents pour le métabolisme.
- Dans le but de réduire au maximum la fatigue pendant la mononucléose, il est recommandé de prendre de la vitamine C, sous toutes ses formes. On peut aussi utiliser des compléments naturels de fer (même après la guérison de la mononucléose, cela ne fait jamais de mal) associés au cuivre, anti-infectieux.
- La propolis est connue pour protéger des virus et des bactéries. Outre ses vertus antiseptiques, elle peut être utilisée contre les maux de gorge, durant la phase la plus douloureuse de la maladie.
- Gargarisme avec de l’eau salée : des gargarismes d’eau salée tiède effectués 3 à 5 fois par jours vont soulager les maux de gorges. Le bicarbonate peut également être efficace en gargarisme.
- L’homéopathie peut aider pour certains symptômes : trois granules de Mercurius Solubilis 9 CH et de Natrum Muriaticum 9 CH contre la fatigue extrême, cinq granules de Belladonna 5 CH pour baisser la température en cas de fièvre et trois granules de Phytolacca 5 CH contre les douleurs musculaires.
- Utiliser des extraits de plantes pour stimuler le système immunitaire comme l’échinacéa ou la “griffe de chat” ainsi que des huiles essentielles (à petite dose, attention !) dont le tea tree (1 à 2 gouttes diluées dans du miel) ou le thym linanol.
À éviter de toute urgence
- L’aspirine chez les plus jeunes et les adolescents : cela peut devenir mortel.
- Certains antibiotiques dérivés de la pénicilline sont dangereux, il vaut mieux les oublier jusqu’à la fin de la maladie. C’est pourquoi se soigner naturellement peut être une bonne alternative.
N’oubliez pas de demander à votre médecin avant de vous soigner uniquement de manière naturelle !
Connaissez-vous d’autres remèdes efficaces pour contrer la mononucléose ?